Il n'existe pratiquement aucune information sur l'école de filles à Sillé avant 1705; il y en eut pourtant probablement.
Les premières informations que l'on possède sur l'école de filles prouvent que son origine est intimement liée à celle de l'hôpital. Créée en 1715, sa mission était de faciliter l'instruction de la jeunesse féminine de Sillé et augmenter les revenus de l'hôpital. Les administrateurs annexèrent à l'établissement une école de petites filles dirigée par une ou deux dames charitables, elles aussi appelées "sœurs " quoique laïques et préalablement approuvées par l'évêque du Mans. Les premières maîtresses d'écoles connues sont les sœurs Pavy et Jouanneau que l'évêque autorise à enseigner à Sillé le 2 janvier 1706.
En 1722 à la Chapelle au Riboul, une autre association de charitables filles, plus importante que celle de Sillé, grandissait peu à peu sous la protection de Perrine Brunet, veuve Tulard ; Cette communauté deviendra au XIXème siècle la Congrégation des Sœurs d'Evron. En 1721 Madame Tulard installait son noviciat à Sillé avec l'acceptation des habitants de la commune qui lui cédèrent une partie des édifices et du jardin de l'hôpital à condition qu'elle donne à perpétuité trois sœurs pour soigner les malades pauvres de la ville et monter l'école aux petites filles de Sillé. Le Bâtiment scolaire était situé dans la rue Mayenne. Cette école semble avoir joué un rôle beaucoup moins effacé que les petites écoles de garçons, en tous cas son effectif atteignait près de 150 élèves de Sillé-le-Guillaume et ses environs vers 1789.
Avec ses quatre établissements d'enseignement et son collège, Sillé le Guillaume était à la fin de l'Ancien Régime dans le domaine scolaire et éducatif proportionnellement à sa population, qui atteignait au maximum 1800 habitants, l'une des mieux pourvues de toutes les petites villes du Maine.
Rue de Mayenne
Ecole des filles
Ecole de filles
Le début
Ecole de filles
1857 - 1882
La construction
1882 - 1885
De 1886
à nos jours
1789 - 1857